vendredi, mai 04, 2007

Quand Ségo prend les jumelles, la barre et le large !


Habitée par la coquinerie, Ségolène n’a pas daigné laisser un moment de répit à son adversaire. Impertinente à souhait, elle a à la fois jouée à la maîtresse d’école et à la jeune ado révoltée. Pour info, je la préfère dans son second rôle.

Classe, dans un tailleur noir et un chemisier blanc au col relevé elle me sembla au départ fatiguée. Ne connaît-elle pas l’anti-cerne ? Quoiqu’il me semble que contre les poches sous les yeux, rien n’est vraiment envisageable…À part le greffe de bout de fesse, et vous me direz c’est tout de même radical.

Mme Royal, a plusieurs fois coupé la parole à son concurrent direct. Alors oui, ce n’était pas très sport. Et ce n’est pas D. Douillet qui me contredira, invité de l’édition spéciale débat du Soir 3, il a tenté de nous faire avaler une métaphore filée reliant la politique au sport, belle cagade au final.

Mais les prises de parole de Madame Royal n’ont pas été vaines. Ces dernières lui ont permis de présenter son parti pris politique. Elle mettra tout en œuvre pour que le service public soit de nouveau à la hauteur des enjeux sociaux, éducatifs, médicaux et judiciaires de notre pays. Au contraire de M. Sarkozy qui lui semble vouloir bien évidemment la même chose tout en supprimant de moitié le nombre de fonctionnaire au cours de son quinquennat. Cherchez l’erreur…Mais aux dernières nouvelles, au jeu des sept erreurs, les Français ne sont pas très forts, car ces derniers donnent une nouvelle fois en tête M. Sarkozy dans les sondages.

Pourtant la démarche de Ségolène pendant le débat avait le mérite d’être au point. Affirmer, réaffirmer, fixant dans les yeux son concurrent avec une telle poigne et une telle sincérité que ce dernier au bout d’une heure de débat trouve refuge dans les yeux de PPDA. Le maître du fort, car il faut bien le dire, Arlette n’est vraiment pas dans le coup. Maquillée par un croque-mort, elle a tout misé dans son « Bonsoir » d’introduction. Puis s’est calé dans les interventions de PPDA en acquiescent à tout bout de champs.
Merci pour toute Arlette.

Heureusement que Ségo était là pour mettre un peu d’ambiance dans ce débat. Avec le sourire elle s’est permis à plusieurs reprises de chambrer son adversaire. Entre autres on retient, le « Merci MEDEF » asséné à M. Sarkozy quand celui-ci cite les résultats de l’organisme Rexecode, organisme dépendant/indépendant, telle est la question. Et à propos de l’insécurité et notamment de la question des délinquants sexuels, elle placera dans sa démonstration cette déclaration venue à point nommé, « Sur la question de la délinquance sexuelle, qui vous en conviendrez avec moi n’a rien de génétique ». Et lorsque M.Sarkozy lui reproche de survoler les thèmes du débat, elle lui répond « Laissez-moi la responsabilité de mes prises de parole si vous le voulez bien ».

Ahhhh, si seulement une majorité de Français lui laissait la responsabilité de gouverner notre pays, ces Français ferait de moi la plus heureuse des électrices.

Ce dernier argument sera-t-il celui qui mettra tout le monde d’accord ? J’ose l’espérer !

4 commentaires:

Malderius a dit…

Hi, I visited your blog and I think it's very interesting and well done, congratulations!!!
Now is your turn to visit my website (Antica Stirpe)
Thank you and go ahead like this.
Malderius

Anonyme a dit…

Nous serons fixés dans 24h, ca devient long d'attendre...et je croise aussi les doigts...

Annelaure

Anonyme a dit…

Hi, I visited your blog and I think it's very interesting and well done, congratulations!!!
Now is your turn to visit my website www.myspace.com/marsellusprod
Thank you and go ahead like this.
Marsellus

Bon sinon plus sérieusement, nous savons maintenant que les poches sous les yeux ont fait perdre Royal. Merci pour cette investigation ma chère Barbie, je pense que les futurs candidats auront tout intérêt à suivre ton conseil à se faire greffer un bout de fesse sur la poire. Sarkozy a sans doute déjà essayé, ça expliquerait sa gueule de cul.

JR a dit…

Bonjour Madame,

Je viens me plaindre d'une absence trop prolongée qui risque de me faire déprimer, voire... euh, je sais pas en fait.

Je repasserai quand j'aurai un truc à dire