A bicyclette

Bon ce serait facile de vous dire que si je me suis mise au vélo, c’est parce que moi, le pacte écologique de Nicolas Hulot, j’y participe. Et que, comme le dit Kenny Arkana, « changez le monde commence par se changer soi-même ».

Mais à vrai dire, le principal intérêt à ce moyen de locomotion c’est qu’il pallie mon absence de voiture. J’ai le permis depuis bientôt un an et demi, mais je ne suis pas pratiquante. En fait j’ai essayé un été et hop ma voiture était cassée. Une raison à cela ? Attendez que je réfléchisse. Ah oui j’ai voulu éviter qu’une cannette ne se fracasse dans ma voiture. En la sauvant héroïquement, ma voiture a malencontreusement tapée dans deux voitures en stationnement, les anéantissant au passage.

Depuis, j’achète un pass annuel TAN et je voyage illimité. Le hic, c’est que, pour certains déplacements de nuit notamment, le vélo s’impose. J’ai donc tenté le VTT de ma sœur, mais la position aérodynamique, les fesses relevées le nez pointé vers le sol, c’est vraiment pas pour moi.

Moi je rêvai d’une bicyclette avec un petit panier devant.

Du coup j’ai été voir les gens de Vélocampus à la fac. Pour 40 euros, l’asso me prête un vélo pendant un an.

Bien sûr il a fallu que je réapprenne à conduire d’une main pour indiquer mon trajet aux voitures… Que j’affronte le regard des gens dans le tramway quand partie faire mes courses à vélo j’ai voulu rentrer en tram. À tout ceux-là qui pensaient tout haut, « quelle feignasse celle-là », je vous dis merde car les vélos sont autorisés dans le tramway après 18h30 et qu’il était bien au-delà. Et que n’ayant pas encore investi dans un panier, les courses commençaient à se faire lourdes.

Ah, Voilà à quoi sert ce blog. Prendre en otage le micro du chauffeur de tramway aurait été un peu excessif. Écrire une note, c’est nettement plus raisonnable.